CHAIR
CHAIR
« Même sous l’écorce des bouleaux la vie se perd
en hypothèses sanglantes où les pics picorent des astres
et les renards éternuent des échos insulaires »
Tristan Tzara
L’Homme Approximatif (livre 6)
Ce monde en contrehaut un petit pain
de cendres parmi toute cette graine de neige
et le vent qui bruit dans les gonds des murs
lorsque le désert rapproche le lointain des
lumières.
Ce silence abîmé qui répare les lèvres ces ports
qui comblent les caries des bateaux avec des
touffes de mer.
Cette bougie de pierre qui court à perdre souffle
pour éclairer les écarts de la pluie.
Ce maquis noué dans ma gorge en autant de
torons qu’aucun sel à l’épissoir agile ne défera.
C’est mon île sous l’horizon des yeux où les
soirs emblavent les ombres.
Septembre 2007
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