ETABLE
ETABLE
SARTENE
Collines accrochées aux pieds de vigne et aux
fruitiers sauvages
où l’écume de la mer monte jusque dans le nez
des arbres
où la naïveté espiègle des pierres déshabille les
chemins
où les lunes d’automne s’accrochent comme
des notes sur les fils à linge
où la pluie se casse les dents sur les crêtes
où le vent cherche toujours son nom
où le ciel est tellement nombreux que les toits
voyagent
SARTENE
là seulement
où mes yeux peuvent coudre des nuages sur
les engrêlures de l’horizon.
Mai 2001
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