MOUSSON
MOUSSON
Il pleut comme mort qui pisse.Il pleuvra longtemps.
Elle a tout son temps.
Plein ses tirelires du sien et des autres.
D’arbre en arbre sur la route.
Même s’il n’y a plus de feuilles à la place où ils ont été coupés.
De toit en toit,plus longuement pour imprégner,se tenant perchée,
tout ce qui passe dessous.
De clochers en clochers,dans la coupe d’une cloche tombée.
Dans l’écho des glas et des baptêmes.
D’homme en homme au -delà du souvenir raconté.
Il pleut comme temps qui pisse.
A se rencontrer familièrement au coin d’un arbre,sur un toit,au
coin d’un homme.
Dans l’alliage initié du creux de la cloche où tombe la musique
de l’un et de l’autre dans le même temps fréquenté d’un regard
convenu.
8 septembre 2001
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